« Pour que le sentiment de peur soit violent chez le spectateur, il ne faut pas écrire des pièces où l’intérêt puisse s’éparpiller sur plusieurs incidents, au lieu de se fixer sur un seul. Si l’on veut que le public se retire encore tout frémissant, il faut écrire des pièces courtes, ramassées, où le malaise de la peur s’empare du spectateur dès le lever du rideau pour aller toujours en croissant jusqu’à l’ébranlement de tout le système nerveux. Pas de longueurs, presque pas d’exposition ; la pièce a un acte, deux au plus, et très brefs ; on entre immédiatement dans le sujet, l’action »._x000D_ André de Lorde