Paula Monti ou l’Hôtel Lambert - Eugène Sue - ebook

Paula Monti ou l’Hôtel Lambert ebook

Eugène Sue

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Opis

Chapitres tres courts. Pourquoi courber ton front plus bas que de coutume? Quel mal avons-nous fait, pour ne plus nous cherir? Vois, la lampe palit, l’atre scintille et fume; Si tu ne parles pas, le feu qui se consume, Et la lampe, et nous deux, nous allons tous mourir

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Eugène Sue

Paula Monti ou l’Hôtel Lambert

Varsovie 2019

Table des matières

PREMIÈRE PARTIE

I. Le bal de l'Opéra

II. Une intrigue

III. Le domino

IV. Paula Monti

V. L'aveu

VI. M. de Brévannes

VII. Madame de Brévannes

VIII. Le retour

IX. Le récit

X. Le prince de Hansfeld

XI. Le père et la fille

XII. Le beau-père et le gendre

XIII. Une première représentation

XIV. Premières loges, n° 7

XV. Loge de première, n° 29

XVI. Les stalles d'amis

XVII. Entr'actes. Loge n° 7

XVIII. La sortie

XIX. La poste restante

XX. L'émissaire

XXI. L'entretien

XXII. encontre

XXIII. Chagrins

XXIV. Découverte

XXV. Douleur

DEUXIÈME PARTIE

I. Le livre noir

II. Pensées détachées

III. Arnold et Berthe

IV. Intimité

V. Récit

VI. Menaces

VII. Réflexions

VIII. Interrogatoire

IX. Révélations

X. Aveux

XI. Rendez-vous

XII. Propositions

XIII. Correspondance

XIV. Le mariage

XV. Le livre noir

XVI. Conversation

TROISIÈME PARTIE

XVII. Résolution

XVIII. L'épingle

XIX. Décision

XX. La chasse au marais

XXI. Le ch’teau de Brévannes

XXII. Le chalet

XXIII. Le double meurtre

XXIV. Explication

PREMIÈRE PARTIE

CHAPITRE PREMIER

LE BAL DE L’OPÉRA.

En 1837, le bal de l’Opéra n’était pas encore tout à fait envahi par cette cohue de danseurs frénétiques et échevelés, chicards et chicandards (cela se dit ainsi), qui, de nos jours, ont presque entièrement banni de ces réunions les anciennes traditions de l’intrigue et ce ton de bonne compagnie qui n’ôtait rien au piquant des aventures.

Alors, comme aujourd’hui, les gens du monde se rassemblaient autour d’un grand coffre placé dans le corridor des premières loges, entre les deux portes du foyer de l’Opéra.

Les privilégiés se faisaient un siège de ce coffre et le partageaient souvent avec quelques dominos égrillards qui n’étaient pas toujours du monde, mais qui le connaissaient assez par ouï-dire pour faire assaut de médisance avec les plus médisants.

Au dernier bal du mois de janvier 1837, vers deux heures du matin, un assez grand nombre d’hommes se pressaient autour d’un domino féminin assis sur le coffre dont nous avons parlé.

De bruyants éclats de rire accueillaient les paroles de cette femme. Elle ne manquait pas d’esprit; mais certaines expressions vulgaires et le mode de tutoiement qu’elle employait prouvaient qu’elle n’appartenait pas à la très bonne compagnie, quoiqu’elle parût parfaitement instruite de ce qui se passait dans la société la plus choisie, la plus exclusive.

On riait encore d’une des dernières saillies de ce domino, lorsque, avisant un jeune homme qui traversait le corridor d’un air affairé pour entrer dans le foyer, cette femme lui dit:

–Bonsoir, Fierval... où vas-tu donc? Tu parais bien occupé; est-ce que tu cherches la belle princesse de Hansfeld, à qui tu fais une cour si assidue? Tu perdras ton temps, je t’en préviens; elle n’est pas femme à aller au bal de l’Opéra... C’est une rude vertu; vous vous brûlerez tous à la chandelle, beaux papillons!

M. de Fierval s’arrêta et répondit en sonnant:

–Beau masque, j’admire en effet beaucoup madame la princesse de Hansfeld; mais j’ai trop peu de mérite pour prétendre le moins du monde à être distingué par elle.

–Ah! mon Dieu! quel ton formaliste et respectueux! on dirait que tu espères être entendu par la princesse!

–Je n’ai jamais parlé de madame de Hansfeld qu’avec le respect qu’elle inspire à tout le monde–dit M. de Fierval.

–Tu crois peut-être que la princesse... c’est moi?

–Il faudrait pour cela, beau masque, que vous eussiez au moins sa taille, et il s’en faut de beaucoup.

–Madame de Hansfeld au bal de l’Opéra?–dit un des hommes du groupe qui entourait le domino–le fait est que ce serait curieux.

–Pourquoi donc?–demanda le domino.

–Elle demeure trop loin... hôtel Lambert... en face de l’île Louviers. Autant venir de Londres.

–Cette plaisanterie sur les quartiers perdus est bien usée...–reprit le domino.–Ce qui est vrai, c’est que madame de Hansfeld est trop prude pour commettre une telle légèreté, elle que l’on voit chaque jour à l’église...

–Mais le bal de l’Opéra n’a été inventé que pour favoriser, au moins une fois par an, les légèretés des prudes–dit un nouvel arrivant, qui s’était mêlé au cercle sans qu’on le remarquât.

Ce personnage fut accueilli par de grandes exclamations de surprise.

–Eh! c’est Brévannes; d’où sors-tu donc?

–Il arrive sans doute de Lorraine.

–Te voilà, mauvais sujet?

–Sa première visite est pour le bal de l’Opéra, c’est de règle.

–Il vient revoir ses anciennes mauvaises connaissances.

–Ou en faire de nouvelles.

–Il est allé se mettre au vert dans ses terres.

–Comme ça lui a profité!

–On ne le reconnaîtra plus au foyer de la danse.

–Je parie qu’il a laissé sa femme à la campagne, afin de mener plus à son aise la vie de garçon.

–Voilà toujours comme finissent les mariages d’inclination.

–Nous avons arrangé un souper pour ce soir... Brévannes.

–Tu y viendras, ça te remettra au fait de Paris.

M. de Brévannes était un homme de trente-cinq ans environ, d’un teint fort brun, presque olivâtre; sa figure, assez régulière, avait une rare expression d’énergie. Ses cheveux, ses sourcils et sa barbe très noirs lui donnaient l’air dur; ses manières étaient distinguées, sa mise simple de bon goût.

Après avoir écouté les nombreuses interpellations qu’on lui adressait, M. de Brévannes dit en riant:

–Maintenant j’essaierai de répondre, puisqu’on m’en laisse le loisir; mes réponses, ne seront pas longues. Je suis arrivé hier de Lorraine. Je suis meilleur mari que vous ne le pensez, car j’ai ramené ma femme à Paris.

–Madame de Brévannes t’aurait peut-être trouvé encore meilleur mari si tu l’avais laissée en Lorraine–dit le domino;–mais tu es trop jaloux pour cela.

–Vraiment? reprit M. de Brévannes en regardant le masque avec curiosité–je suis jaloux?

–Aussi jaloux qu’opiniâtre... c’est tout dire.

–Le fait est–reprit M. de Fierval–que, lorsque ce diable de Brévannes a mis quelque chose dans sa tête...

–Cela y reste–dit en riant M. de Brévannes;–je méritais d’être Breton. Aussi, beau masque, puisque tu me connais si bien, tu dois savoir ma devise:–vouloir c’est pouvoir.

–Et comme tu crains qu’à son tour ta femme ne te prouve aussi que... vouloir c’est pouvoir, tu es jaloux comme un tigre.

–Jaloux?... moi? Allons donc... tu me vantes... Je ne mérite pas cet éloge...

–Ce n’est pas un éloge, car tu es aussi infidèle que jaloux, ou, si tu le préfères, aussi orgueilleux que volage. C’était bien la peine de faire un mariage d’amour et d’épouser une fille du peuple... Pauvre Berthe Raimond! je suis sûre qu’elle paye cher ce que les sots appellent son élévation–dit le domino avec ironie.

M. de Brévannes fronça imperceptiblement le sourcil; ce nuage passé, il reprit gaiement:

–Beau masque, tu te trompes; ma femme est la plus heureuse des femmes, je suis le plus heureux des hommes; ainsi notre ménage n’offre aucune prise à la médisance... ne parlons donc plus de moi. Je suis une mode de l’an passé.

–Tu es trop modeste... tu es toujours, sous le rapport de la médisance, très à la mode. Préfères-tu que nous causions de ton voyage d’Italie?

M. de Brévannes dissimula un nouveau mouvement d’impatience; le domino semblait connaître à merveille les endroits vulnérables de l’homme qu’il intriguait.

–Sois donc généreux, méchant masque–répondit M. de Brévannes–immole maintenant d’autres victimes... Tu me sembles très bien instruit; mets-moi un peu au fait des histoires du jour... Quelles sont les femmes à la mode? Leurs adorateurs de l’autre hiver durent-ils encore cette saison? Ont-ils impunément traversé l’épreuve de l’absence, de l’été, des voyages?

–Allons, j’ai pitié de toi... ou plutôt je te réserve pour une meilleure occasion–reprit le domino.–Tu parles de nouvelles beautés? Justement nous nous entretenions tout à l’heure... de la femme la plus à la mode de cet hiver... une belle étrangère... la princesse de Hansfeld...

–Rien qu’à ce nom–dit M. de Brévannes–on voit qu’il s’agit d’une Allemande... blonde et vaporeuse comme une mélodie de Schubert, j’en suis sûr.

–Tu te trompes–dit le domino–elle est brune et sauvage comme la jalouse passion d’Othello... pour suivre ta comparaison musicale et ampoulée.

–Est-ce qu’il y a aussi un prince de Hansfeld?–demanda M. de Brévannes.

–Certainement...

–Et ce cher prince, à quelle école appartient-il? A l’école allemande, italienne?... ou à l’école... des maris?

–Tu en demandes plus qu’on n’en sait.

–Comment! cette belle princesse serait mariée à un prince in partibus?

–Pas du tout–reprit M. de Fierval–le prince est ici, mais personne ne l’a encore vu; il ne va jamais dans le monde. On en parle comme d’un être bizarre, excentrique... on fait sur lui les récits les plus extravagants.

–On assure qu’il est complètement idiot–dit l’un.

–J’ai entendu soutenir que c’était un homme de génie–reprit un autre.

–Pour vous mettre d’accord, messieurs, il faut avouer que cela se ressemble quelquefois beaucoup–dit Brévannes–surtout quand l’homme de génie est au repos. Et le prince est-il jeune ou vieux?

–On ne le connaît pas–dit Fierval;–ceux-ci prétendent qu’on le tient en charte privée, de crainte que ses étrangetés ne donnent à rire...

–Ceux-là, au contraire, affirment qu’il a un si souverain mépris pour le monde, ou tant d’amour pour la science, qu’il ne sort jamais de chez lui.

–Diable! dit M. de Brévannes–c’est un personnage très mystérieux que cet Allemand; comme mari, il doit être fort commode. Sait-on qui s’occupe de la princesse?

–Personne–dit Fierval.

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